Devenir commissaire aux comptes : ce qu’il faut faire

Il faut se préparer à plusieurs étapes pour devenir un commissaire aux comptes (CAC). Il ne suffit pas de suivre une formation adéquate, l’évolution dans la profession s’accompagne de nombreux changements notamment dans l’obtention du certificat d’aptitude qui permet d’exercer le métier dans la règle de l’art. En effet le métier consiste à valider la conformité des comptes d’une entreprise en effectuant un audit légal.

 

Les diplômes requis pour ce métier

La formation est longue pour pouvoir demander une affiliation auprès de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes puisque le candidat doit justifier une formation pouvant aller jusqu'à BAC+8. Toutefois, il faut noter que les trois dernières années sont des années de stages où l’on est dans la plupart des cas rémunéré. Par conséquent, dès la cinquième année, on peut être indépendant financièrement. Il existe alors plusieurs moyens pour devenir commissaire aux comptes.

 

On peut tout simplement acquérir un diplôme d’école supérieure de commerce spécialisé dans l’audit qui doit être suivi par un stage de trois auprès d’un CAC. On peut aussi opter pour un diplôme d’expert-comptable, de niveau bac+8 puis faire un stage de deux ans chez un CAC ou un Master 2 spécialisé dans la comptabilité et l’audit, suivi de trois ans de stage chez un CAC.

 

Les qualités recherchées chez un CAC

Comme la personne qui exerce ce travail est chargée de vérifier toutes les écritures comptables d'une entreprise, il doit avant tout aimer les chiffres. Le fait d’être minutieux et d’avoir une forte capacité d'analyse est également un grand atout pour éviter de commettre la moindre faute à chaque mission.

 

Outre ces différents critères, le commissaire aux comptes doit aussi être indépendant d’esprit et se doit de maitriser parfaitement les règles comptables et juridiques. Il est dans son devoir et ses obligations de connaitre et de respecter le code de déontologie qui fixe les droits et les devoirs de sa profession. Au cours de son travail, le CAC a accès aux données les plus confidentielles d'une entreprise, il doit donc être intègre et discret. Dans le cas d’un viol du secret professionnel, l’entreprise peut engager une responsabilité pénale.